Qu’est-ce que la “néobanque” Binks ?

Qu’est-ce que la “néobanque” Binks ?

Si vous tapez “banque en ligne” dans la barre de recherche de l’App Store vous tomberez en première position sur Binks. Cette néobanque, dont le lancement est prévu pour avril, intrigue particulièrement. En effet, entre son design très inspiré de l’Apple Card et le flou existant autour de son agrément bancaire, la jeune start-up pose question.

Binks : qu’est-ce que c’est ?

Se présentant comme “#1 Banque en ligne” avec une notation de 4,8 étoiles (basée sur 3,300 notes), Binks a tout pour séduire. Lancée en fin d’année 2019, l’application fait aujourd’hui partie des plus téléchargées de la catégorie banque/finance, alors que son service n’est pas encore opérationnel. Pour le moment, la néobanque propose aux nouveaux clients de s’inscrire sur une liste d’attente (longue de 40 000 comptes en attentes) avant de pouvoir recevoir leur carte et profiter de son service bancaire pour 7,99 € par mois.

Des ressemblances troublantes

En se rendant sur le site officiel de la jeune néobanque française, la ressemblance avec celui de l’Apple Card est troublante. Tant au niveau du texte que la typographie ainsi que des visuels, la similarité avec Apple est frappante. Un point que revendique totalement son fondateur, Elias Chetouani : “C’est complètement assumé. Nous voulons proposer une expérience qui se rapproche de celle de l’Apple Card. Nous avons remarqué que de nombreuses personnes aimaient le style de ce produit”.

Des zones d’ombre

Un élément peut également remettre en cause le sérieux de cette jeune start-up. En effet, dans sa description sur l’App Store, Binks affichait une garantie des fonds de ses futurs clients à hauteur d’un million d’euros grâce à un partenariat avec Crédit Mutuel Arkéa (modifié depuis le 26 février). Une information que cette dernière a automatiquement démentie via Twitter : “Pour information, Crédit Mutuel Arkéa @cmarkea n’est ni garant des fonds confiés à #binks , ni actionnaire de #binks.”.

A cet élément, s’ajoute également la notation particulièrement élevée de l’application, alors que son service n’est pas encore disponible. Selon certaines informations, il semblerait que Binks ait réussi à obtenir cette notation en promettant à ses nouveaux clients d’être remontés dans la liste d’attente en échange d’une note de cinq étoiles, une pratique qu’Apple interdit.

De nombreux éléments qui interrogent donc sur la fiabilité de ce futur service bancaire qui a pour objectif de venir concurrencer les néobanques. En attendant plus de précisions et d’informations sur cette jeune Fintech, il est recommandé de se tourner vers les néobanques déjà présentes sur le marché (N26, Revolut…) et reconnues comme fiables.

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