En bref :
- 📌 Sources de revenus : dividendes, plus-values, obligations et produits dérivés déterminent ce que vous pouvez retirer chaque mois.
- 🔎 Exemples chiffrés : avec 100 000 € bien diversifiés, viser 400–500 €/mois est réaliste ; avec 300 000 € on monte à ~1 000 €/mois.
- 🏦 Choix du courtier : frais et outils chez Boursorama, Fortuneo, Degiro, Trade Republic ou Bourse Direct ont un impact direct sur vos performances.
- 🛡️ Fiscalité & enveloppes : utiliser le PEA et l’assurance‑vie change considérablement le net perçu.
- 🎯 Discipline : DCA, réinvestissement des dividendes et diversification restent les leviers clefs pour une rente mensuelle durable.
Sommaire
ToggleEstimations réalistes : combien peut-on gagner en bourse par mois en 2025 ?
Pour donner un cadre concret à la question « Combien peut-on réellement gagner en bourse chaque mois en 2025 ? », rencontrons Marc, un investisseur fictif de 38 ans qui cherche à dégager un complément de revenu mensuel. Marc dispose d’un capital initial de 100 000 € et souhaite savoir s’il peut générer un flux de trésorerie régulier à hauteur de 400–500 €/mois. Nous allons détailler les sources, faire des calculs et expliquer quelles hypothèses tiennent en 2025.
Les revenus en bourse proviennent principalement de quatre familles : les dividendes, les plus-values, les intérêts d’obligations et les revenus alternatifs (REITs, dividendes d’ETF ou primes d’options). Chaque source a un profil rendement/risque différent. Par exemple, les dividendes des grandes valeurs françaises comme BNP Paribas ou Crédit Agricole apportent un flux prévisible mais variable selon la santé des banques. En 2024, le rendement moyen du CAC 40 était autour de 6,48 % ; en 2025, les attentes raisonnables pour un portefeuille diversifié se situent plutôt entre 4 % et 6 % annuels, hors trading actif.
Voici un tableau synthétique des sources et de leur nature :
Source 🔎 | Caractéristique ⚖️ | Rendement indicatif 2025 📈 |
---|---|---|
Dividendes 🪙 | Flux régulier mais potentiellement coupé | 2–5 % annuel |
Plus-values 💹 | Aléatoire, dépend du timing | 0–15 % annuel selon stratégie |
Obligations & taux 🏛️ | Plus stable, sensible aux taux | 1–4 % annuel |
Immobilier coté (REITs) 🏢 | Dividendes + exposition immo | 3–7 % annuel |
Marc veut une estimation pratique : en supposant un rendement global de 5 % annuel net de frais (mais avant impôts), 100 000 € généreront en moyenne 5 000 €/an, soit ~416 €/mois. Cela correspond bien à l’objectif visé, à condition de ne pas retirer le capital initial et d’accepter une certaine volatilité d’un mois sur l’autre. La clé est la diversification et la gestion des frais (escalade des frais = diminution directe du rendement net). Les plateformes à frais faibles comme Trade Republic, Degiro ou Bourse Direct rendent cet objectif plus accessible comparé à des acteurs aux tarifs plus élevés.
Liste pratique de vérification pour Marc :
- ✅ Définir un objectif de revenu mensuel et accepter la variabilité 📊
- ✅ Allouer capital selon profil de risque (dividendes vs croissance) ⚖️
- ✅ Sélectionner un courtier à faibles coûts pour limiter l’érosion du rendement (ex : Boursorama, Fortuneo, Degiro) 💸
- ✅ Utiliser enveloppes fiscales adaptées (PEA, assurance‑vie) pour optimiser le net 💼
Si Marc décide plutôt d’avoir recours au trading actif, ses espérances de gains mensuels peuvent augmenter mais avec un risque de pertes importantes (et des frais de transaction plus élevés). Nous verrons ces scénarios dans la section dédiée au trading. Insight : pour un investisseur moyen, viser 3–6 % annuel net est réaliste, et pour des revenus mensuels stables il faut prioriser la diversification et la maîtrise des frais.

Dividendes et revenus réguliers : comment construire un filet de revenu mensuel fiable
Marc a choisi une stratégie partiellement axée sur les dividendes pour sécuriser un flux de trésorerie. Les dividendes constituent la méthode la plus intuitive pour toucher un revenu périodique. En 2025, plusieurs multinationales continuent de verser des dividendes trimestriels ou annuels, et certaines entreprises américaines versent même mensuellement. Intégrer des actions à dividendes et des ETF orientés rendement permet de construire une rente partielle.
La mécanique est simple : un portefeuille composé d’actions à dividendes de qualité (ex : grandes banques comme BNP Paribas ou groupes industriels solides) et d’ETF distribuants va générer des paiements réguliers. Pour maximiser cet effet il faut : sélectionner des titres avec des dividendes soutenables, diversifier géographiquement, et éviter d’exposer trop fortement le portefeuille à un seul secteur cyclique.
Capital investi 💶 | Rendement annuel attendu 🔁 | Gain mensuel estimé ✨ |
---|---|---|
10 000 € 🟠 | 5 % | 40–50 €/mois 💶 |
100 000 € 🔵 | 5 % | 400–500 €/mois 💶 |
300 000 € 🟢 | 4–5 % | 1 000–1 200 €/mois 💶 |
600 000 € 🔴 | 5 % | 2 500–3 000 €/mois 💶 |
Pour Marc, l’objectif passe par une allocation de type « dividendes + ETF » : 50 % d’ETF World distribuants et 50 % d’actions à dividendes stables. Cela réduit le risque individuel tout offrant un rendement relativement constant. Les ETF spécialisés en dividendes (ex : « Vanguard High Dividend Yield ETF » ou « SPDR S&P Dividend ») sont particulièrement utiles car ils automatisent la diversification et facilitent la mise en place d’un flux régulier.
Points pratiques à respecter :
- 🔁 Réinvestir partiellement les dividendes au début pour augmenter l’assiette (effet boule de neige).
- 🧾 Utiliser le PEA dès que possible pour des actions européennes afin de bénéficier d’une fiscalité avantageuse après 5 ans.
- ⚖️ Éviter les titres à dividende « trop beau pour être vrai » : rendement ultra‑élevé souvent synonyme de risque 🛑.
- 💳 Choisir un courtier avec distribution et arbitrage faciles (ex : Trade Republic, Boursorama, Fortuneo).
Voici le plan d’action opérationnel proposé à Marc :
- Allouer 60 % du capital à ETF distribuants diversifiés (US, Europe, secteurs défensifs) 🎯.
- Allouer 30 % à actions à dividendes stables (banques comme BNP Paribas, assurances, utilités) 🏦.
- Allouer 10 % à REITs ou obligations pour stabiliser le rendement fixe 🏢.
Un mot sur la fiscalité : en France, les dividendes sont soumis au PFU (flat tax) de 30 % par défaut, sauf si vous optez pour le barème progressif ou placez vos titres dans un PEA pour les titres éligibles. L’économie d’impôt sur le long terme peut transformer 400 €/mois brut en un montant net plus élevé selon l’enveloppe choisie. Pour des comparaisons de courtiers et frais, il est utile d’étudier des guides comparatifs et retours d’expérience.
Insight final : les dividendes constituent une base solide pour un revenu mensuel, mais ils ne dispensent pas d’une bonne gouvernance de portefeuille et d’un arbitrage fiscal intelligent.
Stratégies actives et trading : opportunités et limites pour générer un revenu mensuel
Marc, curieux, se demande si le trading actif ne serait pas une méthode plus rapide pour atteindre une rente mensuelle supérieure à celle offerte par les dividendes. Le trading (swing, day trading, scalping) permet de dégager des plus-values fréquentes, mais il exige compétences, temps, et un management strict du risque. En 2025, l’environnement est marqué par des outils de trading avancés proposés par des acteurs comme XTB, Saxo Banque, Etoro, et Binck (ou ses alternatives locales). Ces plateformes offrent analyses techniques, levier et accès aux dérivés — autant d’outils qui augmentent le potentiel de gains mais aussi le risque.
Comparons l’impact des frais et de l’outil sur une stratégie active :
Broker 🧾 | Atout principal ⭐ | Impact frais sur rendement 🔧 |
---|---|---|
Trade Republic 💼 | Frais bas, plan d’investissement automatisé | Faible, idéal pour DCA |
XTB 📈 | Outils pro pour traders actifs | Modéré, mais value‑add pour trading |
Degiro 🔎 | Tarifs compétitifs sur actions internationales | Faible sur transactions simples |
Bourse Direct 🏷️ | Bon rapport qualité/prix pour actions françaises | Faible à modéré selon l’activité |
Saxo Banque 💡 | Large palette d’instruments & levier | Élevé si usage intensif |
Liste des éléments à maîtriser pour un trading rentable :
- 🧭 Discipline et plan de trading strict (stop loss, gestion de taille de position).
- 📊 Analyse technique et fondamentaux, avec journaux de performance.
- 💰 Maîtrise des frais et du slippage (choisir un courtier adapté).
- 🛡️ Gestion du levier : double tranchant, augmente exposant de perte aussi bien que de gain.
Exemple chiffré : un trader capable d’obtenir une performance mensuelle nette moyenne de 2 % (ce qui est élevé et difficile à tenir sur la durée) sur 100 000 € obtiendrait ~2 000 €/mois. Mais cette trajectoire inclut des mois fortement négatifs et de forts drawdowns. Les contraintes psychologiques et l’exigence en capital font que le trading actif n’est pas la voie la plus sûre pour la majorité des particuliers.
Dans la pratique, une combinaison pragmatique fonctionne souvent mieux :
- Conserver 60–80 % en stratégie passive/dividendes pour la stabilité 🧱.
- Réserver 20–40 % pour stratégies actives ou opportunistes 💥.
Parmi les outils d’entrée de gamme, Trade Republic facilite le DCA, tandis que XTB et Saxo Banque conviennent aux traders plus techniques. Degiro et Bourse Direct restent des choix solides pour minimiser les coûts. Si vous hésitez entre plateformes pour débuter, comparez les fonctionnalités via des guides spécialisés ; par exemple, ce comparatif vous aide à décider entre certaines propositions : https://www.ouvrircompte.eu/trading212-ou-xtb-lequel-pour-debuter-en-bourse/.
Insight : le trading peut amplifier les rendements mensuels mais exige un cadre professionnel, des outils adaptés, et une gestion rigoureuse du risque pour éviter l’épuisement du capital.
Optimisation fiscale et enveloppes : comment maximiser le net reçu chaque mois
Un point souvent sous-estimé par les investisseurs débutants est l’impact de la fiscalité et du choix d’enveloppe sur le revenu net. Marc découvre vite que percevoir 500 €/mois brut ne signifie pas la même chose après impôts selon que l’argent provienne d’un PEA, d’un compte‑titre (CTO) ou d’une assurance‑vie. En 2025, le système français propose encore des opportunités fiscales attractives pour ceux qui utilisent correctement ces enveloppes.
Voici un tableau synthétique comparant les principales enveloppes :
Enveloppe 🧾 | Fiscalité typique 🧾 | Atout principal 🌟 |
---|---|---|
PEA 🇪🇺 | Exonération impôt sur gains après 5 ans (PS sociaux appliqués) | Optimisation fiscale pour actions européennes |
CTO 🌍 | PFU 30 % par défaut | Flexibilité maximale (tous actifs accessibles) |
Assurance‑vie 🏦 | Fiscalité dégressive selon ancienneté | Transmission et optimisation fiscale sur le long terme |
Listons les bonnes pratiques fiscales pour maximiser le net :
- 🔍 Placer les actions européennes sous PEA quand c’est compatible pour bénéficier d’une exonération après 5 ans.
- 🔁 Réinvestir les gains au début pour créer une base plus grande et diminuer l’impact fiscal relatif.
- 📑 Utiliser l’assurance‑vie pour loger des ETF ou supports peu liquides et profiter de la fiscalité favorable sur retrait après plusieurs années.
- ⚖️ Répartir les actifs selon leur rendement imposable : obligations dans CTO si nécessaire, actions européennes dans PEA, etc.
Une action concrète : Marc peut transférer progressivement des actions éligibles au PEA depuis son CTO pour réduire la facture fiscale à long terme. De plus, il est judicieux d’optimiser les dividendes en préférant des ETF capitalisants dans l’assurance‑vie pour réduire les flux imposables annuels et favoriser la capitalisation.
Pensez aussi aux effets des frais : des plateformes comme Boursorama et Fortuneo proposent souvent des offres intéressantes pour les PEA et l’assurance‑vie. Pour comparer précisément les coûts de courtage entre opérateurs, un bon point de départ est ce comparatif orienté frais entre acteurs : https://www.ouvrircompte.eu/bourse-direct-vs-fortuneo-frais-de-courtage-2025/. Ces différences de quelques dixièmes de pourcent peuvent se traduire par des dizaines voire centaines d’euros d’écart de revenu net par mois selon la taille du portefeuille.
Tableau simple de simulation après impôts (exemples approximatifs) :
Scénario 💡 | Rendement brut annuel 🔁 | Approx. net mensuel après impôt 💶 |
---|---|---|
PEA, 100 000 € à 5 % | 5 000 €/an | ~416 €/mois net (exonération impôt revenu après 5 ans) |
CTO, 100 000 € à 5 % | 5 000 €/an | ~291 €/mois net (après PFU 30 %) |
Assurance‑vie, 100 000 € à 5 % | 5 000 €/an | ~350–400 €/mois net selon ancienneté |
Insight final : bien choisir l’enveloppe fiscale, anticiper la fiscalité des flux (dividendes vs plus‑values) et limiter les frais sont des leviers puissants pour augmenter le revenu boursier net reçu chaque mois.

Gestion du risque, allocation et scénarios pratiques pour toucher une rente mensuelle
Pour finir le parcours de Marc, concentrons‑nous sur la gestion du risque et les allocations concrètes en fonction des objectifs mensuels. L’erreur fréquente est de vouloir systématiquement maximiser le revenu sans mesurer l’exposition aux drawdowns. En 2025, les marchés restent corrélés par moment, et la diversification reste la protection principale.
Voici un tableau récapitulatif d’allocations possibles selon le capital et l’objectif mensuel :
Capital 🚀 | Allocation (Dividendes/ETF/Oblig.) ⚖️ | Objectif mensuel estimé 💸 |
---|---|---|
10 000 € 🟠 | 60 % ETF / 30 % actions dividendes / 10 % obligations | 40–50 €/mois 🪙 |
100 000 € 🔵 | 50 % ETF / 40 % actions dividendes / 10 % REITs/oblig | 400–500 €/mois 💶 |
300 000 € 🟢 | 40 % ETF / 40 % actions dividendes / 20 % REITs/oblig | 1 000–1 200 €/mois 💰 |
600 000 € 🔴 | 35 % ETF / 45 % actions dividendes / 20 % immobilisé | 2 500–3 000 €/mois 🏆 |
Listes d’actions concrètes à appliquer maintenant :
- 🧾 Établir un plan de distribution : combien toucher par mois et quel ratio prélever vs laisser croître ?
- 🔁 Réinvestir un pourcentage des dividendes pour soutenir la croissance du capital.
- 🧯 Mettre en place des règles de rééquilibrage trimestriel pour maintenir l’allocation cible.
- 🧰 Choisir des courtiers adaptés à votre usage : Boursorama et Fortuneo pour PEA/assurance‑vie, Degiro et Bourse Direct pour frais bas, Saxo Banque / XTB pour trading avancé.
Un exemple : Marc choisit d’allouer 100 000 € en suivant l’allocation recommandée. Il ouvre un PEA chez Fortuneo pour la partie actions européennes, place des ETF via Trade Republic pour la diversification globale, et conserve une poche de liquidités sur une plateforme offrant de faibles frais. En 12 mois il observe des fluctuations, mais la stratégie de réinvestissement et le faible niveau de frais lui permettent d’atteindre progressivement son objectif de ~450 €/mois. Il garde cependant une réserve de sécurité pour couvrir 6 mois de retraits en cas de forte période baissière.
Enfin, un point important pour les investisseurs qui s’intéressent aux cryptomonnaies : la fiscalité et le traitement diffèrent, et il est utile de lire des guides pratiques pour la déclaration, notamment si vous utilisez des néobanques pour vos transactions. Un article utile sur ce sujet est disponible ici : https://www.ouvrircompte.eu/comment-declarer-ses-cryptos-avec-une-neobanque/.
Insight final : la rente boursière mensuelle est atteignable mais dépend d’un équilibre entre rendement, risque, fiscalité et coûts. La discipline d’allocation et la sélection de bons partenaires (courtiers, enveloppes fiscales) transforment un objectif ambitieux en objectif atteignable.

Pour approfondir des tactiques d’allocation et des cas pratiques, consultez aussi ce guide sur comment investir dans le S&P 500 via certaines plateformes : https://www.ouvrircompte.eu/comment-investir-dans-le-sp-500-avec-scalable/. Et si vous hésitez entre différents acteurs pour débuter, une comparaison détaillée peut vous aider à choisir : https://www.ouvrircompte.eu/trading212-ou-xtb-lequel-pour-debuter-en-bourse/.